“La guerre est une ruse”, F. Paulin, Agullo/Folio
A la DGSE, on apprécie peu (doux euphémisme…) les agents à l’indépendance de caractère un peu trop prononcée, ceux qui font cavalier seul, ceux qui disent ce qu’ils pensent. Rien ne plaide en faveur de Benlazar. Mais voilà, il est le seul à réellement aimer son boulot et ce pays, l’Algérie, les autres ne rêvent que de quitter ce merdier. Alors on lui lâche la bride et cela ne le rend que plus efficace….et encore un peu plus détestable aux yeux de ses collègues.
Pour comprendre le terrorisme islamique mondial, il faut étudier l’Algérie des années 90. Pour comprendre la France post-coloniale, il faut étudier l’Algérie des années 90. Pour comprendre les attentats du 11 septembre, il faut étudier la stratégie d’Al Quaïda calquée, elle, sur celle du G.I.A.
Bref, tout nous ramène à l’Algérie des années 90. Dans ce roman, tous les faits sont avérés. Paulin s’inscrit dans la lignée de Robert Littell (‘La compagnie’) ou DOA (‘Pukhtu’), à savoir une fine horlogerie fictionnelle pour comprendre les engrenages factuels de l’histoire contemporaine.
Un Bureau des Légendes sans raccourcis historiques
IMPLACABLE
– Frédéric –