“La papeterie Tsubaki”, I. Ogawa, Picquier

Ito Ogawa nous offre, dans ce quatrième roman (après “Le restaurant de l’amour retrouvé“, “Le ruban” et “Le jardin arc-en-ciel”), une agréable plongée dans le monde fascinant de la correspondance japonaise ; ses codes, sa calligraphie, ses traditions et ses formules de politesse.
On y entre grâce à Hatoko, jeune héritière de la papeterie Tsubaki qui fait office d’écrivain public à Kamakura. Cette âme solitaire, qui dédie sa vie et son talent de calligraphe au service des autres, décrit avec humilité et précision tout ce qu’implique ce travail. Elle observe ceux pour qui elle prend la plume, tente de les cerner au plus profond d’eux-mêmes et de se mettre à leur place lorsqu’elle cherche les mots, choisit l’encre et le papier. S’en dégage une analyse sensible de la relation que les hommes ont avec l’écrit et de ce que peuvent dire de nous notre écriture, nos paroles ou nos gestes.
Le récit est construit sous forme d’une succession de rencontres et de nombreux repas partagés.
Calligraphie et gastronomie : si vous voulez de l’action, passez votre chemin ! Mais si vous êtes d’humeur à l’introspection, ces pages, qui contiennent des reproductions de calligraphies japonaises, sauront vous apaiser et vous inspirer.
Ce livre est un petit cadeau. Rempli de bonté, de bienveillance et de sagesse. C’est un roman qui nous invite à exprimer notre gratitude et à profiter de ce que la vie nous offre.
– Orianne –
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