“Equateur”, Varenne, Albin Michel/Livre de Poche
Vous pensez que seul un écrivain américain est capable de rendre palpable la sensation de vide d’un désert comme celui des murs qui ceignent une geôle ? Le fatalisme du cow-boy qui sait au plus profond de son être que son monde est révolu ? Que si le gouvernement se débarrasse de ses stocks de mentions après la guerre de sécession, ce n’est pas pour “plaire” aux “coureurs des plaines’ qui décimeront les derniers troupeaux mais parce que sans bisons, il n’y a pas d’Indiens ? Que les rêves deviennent des regrets en vieillissant ? Après le jouissif “Le mur, le kabyle et le marin”, Antonin Varenne se révèle un écrivain sans étiquettes ni nationalité. Un grand écrivain. Point. A dévorer.
– Frédéric –