“Voltaire – le culte de l’ironie”, Beuriot/Richelle, Casterman
Le pinceau se fait leste sur un crayonné jeté et précis à la fois, les couleurs sont douces et lumineuses… n’est-ce pas la palette idéale pour dresser le portrait tout en nuances du grand homme ? Le clair-obscur de la vie de Voltaire interpelle : pourfendeur de tous les obscurantismes, il aura investi une partie de sa fortune dans le commerce d’esclaves; et son goût assumé du luxe et d’une forme de supériorité aristocratique constituent tout de même quelques paradoxes tellement français… encore aujourd’hui d’ailleurs… Ses combats pour la Justice, pas celle de l’Eglise et des puissants, restent, à mon humble avis, le symbole de son courage. Léger et brutal, drôle et fondamental
– Frédéric –