“La dernière rose de l’été”, L. Harari, Sarbacane

Quelques années après ‘L’aimant‘, Lucas Harari revient avec un album tout aussi magnétique ! D’abord c’est encore une fois un très bel objet avec ce dos toilé et ce papier de qualité pour un super rendu des traits et des couleurs. On plonge d’autant plus dans l’atmosphère un peu moite, le genre d’ambiance hitchcockienne qui vous colle à la peau pour ne plus vous lâcher ; elle monte, elle monte crescendo sous ce soleil de fin d’été fiévreux et vous tient en haleine jusqu’à la dernière case… !
Voilà un jeune auteur qui continue à creuser son élégant sillon graphique, un peu à la Chaland ou Serge Clerc version pop art…
Et à nouveau les connaisseurs d‘architecture contemporaine seront gâtés avec ces décors tout droit sortis des années 60 et cette villa qui n’est pas sans rappeler la E-1027 d’Eileen Gray. De quoi plaire à la fois aux amateurs de bande dessinée, d’architecture ou de cinéma !
– Nikita –
Un après-midi ensoleillé sur une plage du Sud, vous apercevez dans les hauteurs une magnifique villa où planent des effluves langoureux cachant un étrange mystère… ça vous dit d’y faire un tour ? Ou peut-être préférez-vous faire un tour avec la jeep décapotable jaune de votre cousin, accompagné de jeunes gens passablement éméchés ? Quel coup magistral signé Lucas Harari (« L’aimant ») !
– James –