« Passeport », Sophia Glock, Casterman
Comment se construire lorsqu’on est constamment déraciné.e ? Avec « Passeport », Sophia Glock nous raconte de manière touchante le récit de sa jeunesse, éparpillée aux quatre coins du globe. Expatriée américaine, elle déménage au fil des missions de ses parents, agents de renseignement pour la CIA, peinant à s’adapter à chaque nouveau pays, avec tout ce que cela implique : le changement de culture, de langue, de maison, d’école, et surtout d’amis et d’amours.
Une autobiographique romancée en toute simplicité, qui raconte en filigrane la difficulté d’être soi et de trouver sa place, d’autant plus lorsque nos repères sont au mieux brouillés, au pire inexistants. On apprécie les touches orangées qui illuminent les dessins en noir et blanc et permettent de souligner en douceur le passage difficile mais formateur de l’enfance à l’âge adulte.
– Capucine –