« Les nombrils », Delaf et Dubuc, Dupuis
« La vie est cruelle. Et puis après ? »
Telle est la devise de Jenny et Vicky, les bombes du lycée, qui règnent sur l’école et en font voir de toutes les couleurs à leur amie et faire-valoir Karine, une jeune fille sensible, empathique et bien moins gâtée par la nature que le duo de tête. Toutefois, si « Les Nombrils » commence comme une suite de gags piquants et explosifs avec des personnages outrageusement stéréotypés, l’intrigue et les protagonistes évoluent de manière inattendue et gagnent en nuance et en épaisseur au fil des tomes.
Hilarante, incisive et plus profonde qu’il n’y parait : sans doute ma série jeunesse préférée, qui traite avec humour du culte de l’apparence, de la rivalité pendant l’adolescence, de l’amitié, de la pression familiale, de l’homosexualité et de la confiance en soi. À dévorer dès 12 ans pour les amateurs de « Lou », « Dad », « Elles« ou « Les sisters » !
– Louise –