Aventure, Femmes, Jeunesse, littérature francophone, SFFF

Mille Pertuis

“Mille Pertuis”, Julia Thevenot, Gallimard jeunesse

Ici la magie n’est pas incantations latines, grands coups de baguettes et sorts en feux d’artifices. Ici la magie ce sont les comptines qu’on inventait enfants, les boîtes à chaussures remplies de petits trésors et les potions faites dans le fond du jardin avec la boue et le crachat …

Dans la famille d’Alambrin, il n’y a que des femmes. Il y a d’abord Omphale, la mère, grande sorcière respectée et respectable puis ses filles : Epine, l’ainée, surdouée et d’un caractère bien trempé, Ronce, la cadette, originale et ne cherchant qu’à s’amuser et entre les deux, Ortie. Ortie aurait pu avoir une vie très normale (aussi normale qu’une vie de sorcière peut l’être), si elle n’avait pas commis sans s’en rendre compte un des plus gros tabous dans le milieu de la sorcellerie :  donner son Nord, le noyau de sa magie mais aussi la force qui la guide dans ses décisions, à un simple humain, un garçon aux joues vanille parsemées d’éclats de cacahuètes … Comment se débrouiller pour continuer son apprentissage sans inquiéter son entourage ? Et comment récuperer ce qu’elle a donné un peu trop vite sans savoir vraiment ce qu’elle faisait ? 

On s’attache vite à Ortie et ses mésaventures, Mille Pertuis fait partie de ces livres que l’on commence et qu’on ne repose qu’une fois finis, tellement pris dans le tourbillon de la narration. Il y est question de magie, d’une grande quête et de combats ! Mais aussi d’adolescence, de famille et des responsabilités qui nous tombent dessus en grandissant … Une ôde touchante à la magie de notre petite enfance, une vraie aventure délirante, hâte d’en lire la suite (et fin) dans le prochain volume !! 

-Ju-

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