“Harlem”, Mikaël, Dargaud

New-York, les années 30’….ou plutôt Harlem, les années 30′ ! Parce qu’une frontière invisible est connue de tous les New-Yorkais: celle de la 110ème rue à Manhattan. Une frontière physique, c’est-à-dire raciale et sociale. Mais aussi une frontière entre territoires que se partage la pègre. Et ce territoire-là est celui de “Queenie”, oui, une femme ! et noire ! …et qui parle français !?!
Personnage historique et mythique de l’histoire de NY, Queenie est aussi un rempart de la communauté afro. Elle est le “parrain”, certes, du jeu à Harlem, mais sa fortune aide aussi sa communauté. Quand la mafia menace de tout lui faire perdre, l’enjeu est bien plus important que l’argent….
Quelle BD ! Ca cogne et ça grince comme dans un film de Scorsese ou Coppola ! Et Mikael (Canadien) comprend, ressent cette mégapole comme un “natural born American” avec ses clairs-obscurs et ses perspectives.
La couverture est magnifique !? l’intérieur est encore mieux.
– Frédéric –