“L’ami retrouvé”, Fred Uhlman, illustré par Manuele Fior, Futuropolis/Gallimard

1932, Stuttgart. Hans a 16 ans. Son père est un héros de 14-18 et chez les Schuwarz, on est allemand et fier de l’être. A ses yeux, rien ne saurait égaler la beauté bucolique des campagnes de la région et l’amour de la patrie coule dans ses veines. Un détail : Hans est juif. Son meilleur ami fait sa fierté. Conrad descend d’une grande famille aristocratique et représente au mieux les valeurs auxquelles Hans s’identifie. A ses cotés, il se sent meilleur en tant qu’homme. Mais tout s’effondre avec le nazisme.
Hans, le cœur en berne, découvre qu’il est un Allemand “inférieur”, un “parasite”. La mort dans l’âme, il quitte tout ce qu’il aime pour émigrer aux U.S.A.
30 ans plus tard, il est sollicité pour contribuer à la reconstruction de son ancienne école. Lui, le banni… Alors survient à la fin la plus belle, LA plus belle histoire d’amitié de la littérature du XXe siècle. UN MUST A FAIRE LIRE A NOS ENFANTS ET ADOLESCENTS.
(dès 12 ans)
– Frédéric –