“Breakwater”, K. Chapman, Futuropolis

UN PEU DE DOUCEUR DANS UN MONDE DE BRUTES.
Critique élogieuse du New York Times, autrice britannique, mais qu’est-ce donc ce “graphic novel” ? Le trait épais d’une mine de plomb tout en rondeur sur un beau papier grainé évoque le travail d’un Tom Tirabosco ou du fondamental Jean-Claude Götting et, pour décor, Brighton, ville balnéaire toute britannique, qui ressemble tant à notre côte belge, et son cinéma suranné qui survit tant bien que mal à la “modernité”. Chris, le personnage principal, une femme entre deux âges, traîne son spleen au sein des quelques employés de la vénérable salle de projection quand débarque Dan qu’elle reçoit avec gentillesse et initie à son nouveau job d’ouvreur. Elle ne le sait pas encore mais c’est une belle histoire d’amitié qui commence…
Toutes et tous dans ce vieux cinéma, comme des rescapés sur un radeau, se soutiennent et s’entraident. Des humains….pas des robots.
– Frédéric –