Littérature américaine, Romans

Le passager

“Le passager”, Cormac McCarty, Editions de l’Olivier

« C’est banal à dire, sans doute, mais la meilleure manière de mourir c’est de bien vivre »

« Le monde n’a rien créé de vivant qu’il n’ait l’intention de détruire »

Est-ce un testament littéraire ?

Même si évidemment nous espérons tous que ce diptyque ne signe pas la fin de l’œuvre magistrale d’un des derniers prodiges de la littérature américaine, son texte est complexe, son architecture déroutante. Comme si se plonger dans la folie, la mort et la passion était une tentative désespérée d’élargir l’horizon, d’écarter les voies, d’allonger le voyage qui mène au terminus.

Pour essayer de voir « l’après » ? Une tentative d’évasion par l’écriture avant l’inéluctable ? Ce n’est ni la beauté sauvage de la nature ni celle des hommes ( l’épine dorsale de son œuvre ) qui constitue le fil de l’histoire mais l’honnêteté enracinée au plus profond de son être qui douche nos illusions.

Chapeau bas monsieur McCarthy.

– Fred –

Laisser un commentaire