“Les silences des pères”, Rachid Benzine, Seuil

“L’enfant est le père de l’Homme. Il est aussi le Fils du Père”
Lui, c’est le Fils. Il est pianiste. De Paris à Berlin, de concerts en studios d’enregistrement, sa vie est passionnante. Le téléphone sonne : juste un contretemps, son Père est décédé. Cet inconnu. Mutique.Invisible. Mais il doit accomplir son devoir de fils, ses soeurs ne comprendraient pas. Point de deuil ou de chagrin: c’est une corvée. Quand il range le petit appartement de banlieue, un carrelage se brise et, là, sous la baignoire, il trouve une petite boîte avec des dizaines de K7 audio. Des courriers vocaux enregistrés par son père dont il redécouvre la voix. Des messages à l’adresse de la famille restée au Maroc. C’est le début d’une enquête qui se mue en quête puis en odyssée et enfin en révélation. Sur le déracinement, la liberté, la lutte sociale, la solidarité, la loyauté, le sens du devoir, le sens du sacrifice. Le respect des Anciens. Et l’Amour. Il découvre que “le courage absolu est porté par des fantômes”.
ET SI LE SILENCE ETAIT NOTRE DERNIER ESPACE DE LIBERTE ?
Un roman si sensible et essentiel que sa vérité nous éclabousse.
– Frédéric –