“Un pont sur la brume”, K. Johnson, Le Bélial (1h/lumière)

Onirique, réaliste et poétique, ce roman a eu sur moi un effet extrêmement apaisant. J’ai vécu au rythme des rencontres, des doutes et des victoires qui ont jalonné l’avancée d’un ambitieux projet : la construction du tout premier pont au-dessus de la brume.
Le cours du fleuve et le cours du chantier rythment ce récit d’ambiance magnétique empli à la fois de l’inquiétante étrangeté qui se dégage des brumes et d’une réconfortante familiarité incarnée par la vie quotidienne des protagonistes.
Envoûtante, la brume est le seul élément véritablement fantastique de ce roman d’imaginaire.
Métaphorique, symbolique, mystique ou magique, peu importe ! Car c’est avant tout l’humain qui est au centre de cette magnifique novella, récit d’une société qui se transforme.
Un texte ni trop long ni trop court dont l’ambiance m’a tout simplement charmée.
– Orianne –